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 Cours n°1 : HISTOIRE DE L'EQUITATION

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Antoine
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   Posté le 07-11-2008 à 14:27:28   Voir le profil de Antoine (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Antoine   

Bonjour académiciens,

Je vous propose comme première leçon, l'histoire de l'équitation . Ce sujet devrait être connu par tout cavalier!
Certes, ce n'est pas simple à assimiler mais je préfère commencer par la base de l'équitation. C'est pourquoi, vous avez deux semaines à compter d'aujourd'hui, pour vous l'appropriez.

Le 21 novembre, je mettrais en ligne le sujet de l'examen qu'il faudra me rendre le 28 Novembre dernier délai!


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Professeur de théorie
Antoine
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   Posté le 07-11-2008 à 14:33:42   Voir le profil de Antoine (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Antoine   

Histoire de l’équitation


Les écoles

Une école est une doctrine de l’enseignement de l’art équestre. De même qu’en peinture, il y a des écoles Flamande, Italienne… il existe une équitation des écoles historiques et traditionnelles comme l’école italienne, allemande et française. Elles sont toutes trois considérées comme classique.

a. Ecole italienne

Tenue pour l’une des plus anciennes, elle a pris naissance à Ferrare puis à Naples.

b. Ecole allemande

Elle s’est étendue à l’Europe centrale et aux pays scandinaves. Elle a puisée ses sources dans l’école espagnole de Vienne et à Hanovre. Elle s’est ensuite développée en s’orientant vers la soumission absolue du cheval, non sans dégager parfois, chez le cavalier, une impression un peu laborieuse de contrainte et d’effort. Quoi qu’il en soit, elle a donné d’excellents résultats.
En dressage international, on est bien forcé d’admettre aujourd’hui que les conceptions nordiques sont les plus souvent prédominantes même si elles heurtent les tenants de l’équitation souriante.

c. Ecole française

Elle est toute de légèreté et de grâce. Elle a hérité à ses débuts de l’équitation italienne et est magistralement codifiée par LAGUERINIERE.
Cette école rayonnante au XVIIème et au XIXème siècle s’est perpétuée par les maîtres du manège de Versailles et ensuite par de prodigieux écuyers comme D’AURE et BAUCHER.
Au début du XIXème siècle, l’école française moderne trouvait sa doctrine dans les principes du général LHOTTE et devenait inséparable de l’enseignement donné à Saumur où brillèrent DECARPENTRY, SAINT PHALLE, DANLOUX.


Les académies

Etablissement où les jeunes nobles apprenaient l’équitation, l’escrime, les mathématiques, l’art des fortifications… Il y eut également des académies uniquement équestre.
De la renaissance jusqu’à l’époque de la Révolution française, on les trouve d’abord en Italie puis dans toute l’Europe. Elles furent ensuite remplacées par des manèges sinon plus démocratique, du moins plus bourgeois.
Dans le langage équestre, académie a souvent le sens d’école.

Les grands courants de l’équitation

Au cours de son évolution, l’équitation savante va privilégié la mise en main, l’élévation de l’encolure sur le ramené. A la domination complète des forces du cheval par l’intermédiaire du ramené complet, elle va préférer une liberté sur parole. Pour se faire, une idée plus précise des oppositions qui apparurent entre la notion de mise en main et celle plus tardive de mise sur la main. Il faut être conscient que tous cavaliers qui entreprend de dresser un cheval a pour objectif de s’emparer de sa tête et de son encolure parce qu’elles sont le chef de toute machine animale. Deux voies s’offrent à lui, l’une commande dès le début du dressage de fixé le cheval sur la main qui reçoit l’impulsion, c’est l’école allemande, les enrênements fixes ou encore l’équitation de D’AURE, les jambes agissent d’abord et les mains récupèrent ce qui arrive de l’arrière-main, l’autre incite à faire entrer le cheval dans la main au fur et à mesure des progrès du cheval, de son équilibre, de sa décontraction et à lui fixé la tête et l’encolure en fin de dressage. On prépare donc le moment où l’on va fixer la tête et l’encolure, c’est une méthode plutôt latine et c’est celle de BAUCHER (mains pour décontracter d’abord puis jambes pour la mise en avant). Deux métaphores permettent de mieux comprendre cette différence :
- la première exposé par LICART compare le cheval au fleuret poussé sur un mur qui fait barrière (mise sur la main)
- la seconde prend l’image de la canne à pêche légèrement recourbé à son extrémité par le poids d’un petit poisson (mise en main)
Toutes deux traduisent le passage d’une relation de tension entre le cavalier et son cheval à une autre forme de relation fondé sur la décontraction, le soutient du dos et de l’encolure. Ces allées et retours entre la contrainte nécessaire à la domination et la recherche d’une liberté sur parole se retrouve aussi bien dans l’action individuelle de chaque cavalier que dans les prises de position entre écoles.

Les Grecs

Il n’y a pas d’écrits de cette époque hormis ceux de XENOPHON né en 427 av J.C.
Tous les commandants de cavalerie transmettaient oralement leurs techniques de combat au corps à corps ainsi que leurs méthodes pour obtenir un cheval obéissant et facile à la bataille. Les historiens sont persuadés que les Grecs n’utilisaient qu’un mors de filet à simple brisure et qu’ils montaient sans selle d’où la popularité des chevaux dont les muscles dorsaux étaient bien développés. Pour plus de confort, le cheval devait être rassemblé. La philosophie de XENOPHON repose sur le fait que l’art de l’équitation est basé sur la récompense et la punition.
Cinq principes de base :
- tact
- maîtrise de soi
- recherche constante de la beauté de la perfection
- décontraction du cheval
- légèreté

Nous verrons plus tard que ces principes furent une source d’inspiration pour les grands maîtres de la Renaissance. D’un point de vue historique, on admet que la philosophie équestre n’a pas changé pendant près de 1000 ans après XENOPHON. On admet aussi que bien que les chevaux ont évolués ainsi que les techniques, les écrits du maître demeurent juste jusqu’à aujourd’hui.

Les Romains

La période romaine est généralement ignorée par les auteurs équestres car il ne reste aucun traité d’équitation datant de cette époque. Cependant, il existe des preuves archéologiques de l’existence de manèges et de carrières.
Comme les Grecs, les Romains montaient à cru. Comme à l’époque de XENOPHON, l’accent était mis sur la force, la largeur, la souplesse du dos, la réceptivité du cheval, la légèreté à main et sa capacité à se rassembler. Le rassembler a toujours joué un rôle dans les jeux du cirque, aspect important dans la vie romaine. Les mouvements de combat y étaient poussés à l’extrême pour donner des allures brillantes destinées à amuser le peuple. L’une d’entre eux était le martèlement rythmé des sabots appelé tripidium, il donna plus tard le piaffer. Les Romains apprirent aussi aux chevaux à ambler et à ramasser avec la bouche les armes tombées. Les gens de cette époque aimaient voir les chevaux danser aux sons des cuivres et des flûtes. CONSTANTIN, le grand empereur de Rome de 306 à 337, aimait beaucoup le cirque et pendant de nombreuses années, Constantinople fut le centre de l’équitation de cirque.

Le Haut Moyen-âge

Les écrits du haut moyen-âge, d’environ 500 à 1450, montrent qu’un fois de plus l’équitation fut influencée par la guerre et le type de chevaux. Les Goths, les Vandales, les Huns et les Francs dévalèrent du Nord sur leurs cobs froid et lourd et leurs poneys vigoureux. Ils montaient sans finesse avec tous types de mors coercitif possible pour obtenir différents type de contrôle. Tous ces peuples aux cultures si contrastés ne pensaient qu’à se battre et n’avaient pas le temps pour concevoir l’équitation comme un art. Plus tard, sous Charlemagne et pendant toute l’époque des croisades, réapparut à la cour un concept généreux de chevalerie. Sur les champs de bataille, avec l’introduction des armures à plaque, il fallait des chevaux porteurs et froids. Au cours des XIVème et XVème siècle, la maniabilité avait presque disparue des champs de bataille puisqu’un soldat armé pesé entre 150 et 180 kg et que son cheval ne pouvait rien faire d’autre que d’aller vers l’ennemi dans trot lourd et lent. La technique des Grecs et des Romains du combat au corps à corps sur le dos d’un cheval était totalement exclut à cette époque. Pourtant, c’est à cette époque que furent introduites les premières armes à feu qui sauvèrent cette pratique de l’oubli.

La Renaissance est la reconnaissance de l’équitation comme un art. Avec les armes à feu, c’est le retour sur les champs de bataille d’un cheval léger et maniable. Le combat à cheval au corps à corps nécessite un très bon niveau d’équitation. Le piaffer, la levade, les changements de pied, la courbette, la cabriole, la pirouette furent mise au point pour la bataille.
Toute l’Europe du XVIème siècle choisie dans cette optique des chevaux barbes, espagnols et lusitaniens. C’est à cette époque que l’on situe l’invention des sauts d’école. Ils ont une origine de démonstration et n’ont pas une invention militaire de combat. On redécouvre à l’époque les travaux de XENOPHON et les grands maîtres napolitains de l’équitation recopient presque mots à mots ses écrits. GRISONE, premier écuyer des temps modernes. C’est avec lui que l’académie de Naples, fondée au XIIème siècle par les byzantins, acquit sa réputation. Les écuyers d’Europe entière vinrent chercher la connaissance d’un art nouveau. Naples devient le carrefour de différentes traditions.
L’Espagne, pendant sa domination sur le royaume de Naples, avait importée le cheval ibérique et l’équitation à la génète (équitation du combat individuel élaboré au cours de la reconquête sur les arabes). Le génétaire, protégé par une armure légère, savait tirer avantage des qualités de vitesse et de maniabilité de son cheval. Il pratiquait des attaques rapides au contraire des chevaliers qui misaient sur la puissance de choc. Par ailleurs, en Espagne et au Portugal, les tournois comportaient des combats contre des taureaux, dès le XIIIème siècle, ces combats en champs clôt sont codifiés et deviennent le rendez-vous de l’aristocratie qui fait asseau de vaillance et d’apparat. Abandonnant, peu à peu les armures, elles y pratiquent une équitation fondée sur la maniabilité et la rapidité du cheval. Le chevalier toréé de près et s’entraine ainsi à une forme de combat qui exige la maîtrise complète de son cheval.
GRISONE tire parti de cette évolution en donnant comme fondement de sa doctrine l’attitude de la tête et de l’encore que l’on nomme ramené, accompagné de la flexibilité de la mâchoire, il définit ce que l’on nomme aujourd’hui la mise en main. C’est ainsi qu’il ouvre la voie au développement de l’équitation savant en France qui durera jusqu’au XXème siècle, pour laquelle la légèreté est l’indice révélateur de l’équilibre parfait du cheval.

FIASCHI ou l’équitation sans jambes

Il est contemporain de GRISONE, c’est dans la ville de Ferrare qu’il fonda en 1534 une académie. La première édition de son traité de la manière de bien embrider, manier ou ferrer les chevaux de 1556 fut traduit en français en 1534. La dédicace est adressée au Roi de France HENRI II qui fonda une académie en 1547. Passionné de la nouvelle équitation, les Valois l’adaptèrent aux besoins des carrousels qui substituèrent aux tournois après l’accident mortel d’HENRI II en 1559. Vêtu à l’italienne, ils montaient de splendides Andalous avec élégance et naturel. Leurs portraits plaident en faveur de l’équitation de FIASCHI qui prônait une manière de monter pratiquement sans jambes. En 1945, BEUDANT s’inspira de cette manière avec son célèbre « mains sans jambes ». Les portraits équestre des Valois traduisent les intentions de FIASCHI dont le traité contient déjà le ramené. FIASCHI a introduit dans son traité des notations musicales pour tenter de restituer, à l’image, quelque chose du mouvement du cheval et du cavalier, la notion de cadence.

PIGNATELLI ou l’aboutissement de l’équitation italienne

Napolitain, né vers 1525, est considéré comme l’aboutissement de l’équitation italienne d’où sortir les fondateurs des écoles d’Europe entière. LABROU admirait son savoir parce qu’il rendait les chevaux obéissant et maniant de si beaux airs sans se servir de mors compliqués. Il avait observé que ces règles et son expérience avait beaucoup plus d’effets que la façon de faire de ceux qui utilisent une infinité de brides. En France, à la suite de PIGNATELLI, les mors ne cessent de se simplifier. Au XVIIIème siècle, le mors à la NESTIER (écuyer de LOUIS XV) remplace le mors PIGNATELLI et DUPATY DE CLAM dans « la science et l’art de l’équitation » de 1776 affirme à son tour que les véritables propriétés du mors se trouvent dans l’assiette, les mains et les jambes d’un bon écuyer. Le mors le mieux adapté ne communique pas l’art de bien assouplir un cheval et de le placer dans des attitudes qui ne répugnent pas à sa nature. Ainsi, l’art d’emboucher un cheval est vraiment celui de le dresser.
On attribut à PIGNATELLI, les premiers enseignements des mouvements de côtés dont la volte en carré, l’appuyer… et l’introduction que PLUVINEL utilisera plus tard.

L’ancienne Ecole Française

LA BROUE et PLUVINEL marquent les débuts de l’équitation française et prolongent les recherches italiennes. LA BROUE, gentilhomme Gascon, écuyer ordinaire de la grande écurie du Roi, est né vers 1530 et est mort vers 1610. Il apparaît comme un véritable chef d’école tant dans le dressage des chevaux que dans la formation des écuyers. Il introduit le terme italienne de « cavaleris » pour désigné l’homme de l’art et de le différencier de l’écuyer (homme de guerre). Il inaugure en France, l’équitation académique. En appel à la « difficile facilité » et au rejet de la contrainte et de la force, le fait de faire faire à un cheval ce qui n’est pas dans sa nature et les cavaleris qui ont besoin de se faire une réputation. Pour lui, le cavalier doit user d’une grande douceur et de patience. Dans les préceptes du « Cavaleris François » de 1594, il résume l’équitation en terme similaire en calme, en avant, droit du Général LHOTTE. Chez lui le concept de légèreté est associé à celui de fixité. Il estime que la bouche est assurée quand le cheval est fort léger à la main. Il juge qu’il ne faut pas contraindre le cheval au ramener mais de l’y amener par de bonnes leçons que par la force du mors. Il écrit que ce n’est pas une embouchure qui permet de dresser mais la main du cavalier. Ce Monsieur dit qu’il y a trois étapes avant la bride : le caveçon, le mors de filet et le mors de filet + le mors de bride sans gourmette.
LA BROUE introduit aussi les flexions de la nuque et de la mâchoire. Il recommande de monter en extérieur sans éperons quand le cheval devient rétif en manège.

Le Manège de Versailles

Créé en 1680 par LOUIS XV, il réunissait dans les bâtiments faisant face au Château, la grande écurie qui comptait 300 chevaux de selle et la petite écurie de 600 chevaux de trait et de carrosse. Les écuyers et sous-écuyers qui appartenaient au manège avait la charge de dresser les chevaux de promenade et de chasse pour les services du Roi et des Princes et aussi celle d’assurer l’instruction des pages (futurs écuyers ou futurs officiers de cavalerie). Parmi les grands écuyers qui assurèrent la réputation citons DU PLESSIS, VANDEUIL, D’AURE y fut plus tard l’élève du Vicomte D’ABZAC. Le nombre des élèves était limité, l’effectif comprenait quelques jeunes gens de bonnes familles aptes à devenir écuyer, quatre garde du corps pour devenir instructeur et quelques élèves admis par faveur spéciale, des pages du Roi futurs officiers de cavalerie, futurs piqueurs et sous-piqueurs.
Dispersé par la Révolution en 1792, le Manège fut reconstitué en 1814 sous la direction des deux frères D’ABZAC, il disparut définitivement en 1830.

Le Manège des Tuileries

En 1730, le Prince Charles de Lorraine donne la direction de l’ancien Manège des Tuileries à LA GUERINIERE. Ce manège était abandonné depuis le transfert à Versailles des écuries du Roi. Cette académie eût un grand renom « Ecole de cavalerie » de 1729, marque une époque dans l’histoire de l’équitation. Tout semble viser la grâce et avoir une équitation de présentation, de cours. Par grâce, LA GUERINIERE entent un air d’aisance et de liberté qu’il faut conserver dans une posture droite et libre. Les deux auteurs qu’admirait LA GUERINIERE étaient LA BROUE et NEWCASTEL. Ont lui doit l’épaule en dedans.

Les premiers écuyers militaires

La seconde partie du XVIIIème siècle est une période de profonde mutation de la cavalerie. L’invention de la charge de cavalerie par FREDERIC DE PRUSSE modifie complètement l’emploi des chevaux et relègue au second plan les finesses de dressage que nécessitait le combat individuel. L’accent est mis sur « l’équitation de campagne » caractérisé par trois critères : - la vitesse pour les charges au galop
- l’obéissance pour la soumission
- sécurité des déplacements en terrain varié
Les académies royales créées à la fin du XVIème siècle sont gravement frappées lors de la création par LOUIS XV en 1756 de l’école militaire de Paris. D’AUVERGNE, disciple de LUBERZAC et de MONFAUCON, instaure une équitation plus simple que celle de ses maîtres issu de Versailles.
En 1751, lorsque débute les cours de l’école militaire, il est nommé à 21 ans écuyer en chef. Il occupera cette position pendant toute l’existence de cette école c'est-à-dire jusqu’en 1788. Il a dépouillé l’équitation pour l’adapter aux seuls besoins des troupes à cheval. Il a modifié la position du cavalier militaire appelé à faire de longues chevauchées. L’objectif fut la recherche constante du cheval droit. Après LA GUERINIERE, les écuyers de Versailles vont privilégiés l’alignement des hanches sur les épaules pour avoir un cheval droit. Ce principe une fois énoncé, deviendra non seulement un des fondements de l’équitation de D’AUVERGNE mais aussi la nouvelle méthode de BAUCHER synthétisé par le Général LHOTTE.

L’école de cavalerie de SAUMUR

Après la tourmente révolutionnaire et les guerres de l’Empire, LOUIS XVIII restaure l’équitation civile en ré ouvrant l’école d’équitation de Versailles. Le Vicomte D’ABZAC qui avait servi sous LOUIS XVI reprit du service à 70 ans comme Premier Ecuyer Ordinaire jusqu’à sa mort en 1827. Sous son commandement la régularité, l’élégance de la position, la finesse des aides caractériseront l’école de Versailles. L’équitation militaire est réorganisée à Saumur par le transfert de l’école d’instruction de troupes à cheval vers 1815. Elle prend le nom d’école royale de cavalerie en 1825. Les principes de D’AUVERGNE pénètrent à Saumur en 1815 mais ce dernier quitte l’école en 1817 après un désaccord complet avec CORDIER qui impose les principes de MONFAUCON provenant des anciens piqueurs de Versailles. On est redevable à CORDIER d’avoir introduit à Saumur les sauteurs en liberté et les piliers. Ces sauts servirent à l’instruction pour éprouver la solidité des soldats. Puis viennent, AUBER et ROUSSELET continuateur de la tradition. Enfin arrive, D’AURE et BAUCHER qui apparaissent comme des chefs d’école. On appel fusionniste les héritiers de ces deux maîtres dont le plus connu est LHOTTE.

Naissance de l’équitation sportive


Les hautes instances militaires tirèrent de l’enseignement de la défaite de 1870 et prirent des dispositions pour que le successeur de LHOTTE, le Commandant DE LIGNIERES, d’A uriste convaincue, oriente l’instruction de Saumur vers l’extérieur et le sport.
A cette époque apparaissent les raids d’endurance qui préfigurent les grands mouvements de la cavalerie des débuts de la Ière Guerre Mondiale. Mais dans le même temps, on s’achemine à la suppression du cheval dans les champs de bataille et l’équitation sportive va combler ce vide. Le saut en concours hippique est une invention récente, à peine 100 ans. Au début du XXème siècle, après la chasse en terrain varié où les cavaliers franchissent des obstacles naturels, les premières courses de steeple mènent le goût équestre dans une direction nouvelle. Chez les militaires, la pratique des sauts se développe de façon importante. La création de la société hippique française en 1865 ouvre l’ère de l’équitation sportive. Le premier concours de l’histoire est donné l’année suivante au palais de l’industrie en 1867, afin de mettre en valeur les produits de l’élevage français. Le cadre noir y présente sous la direction de LHOTTE, la reprise de manège et les sauteurs en liberté. A la fin du siècle, le capitaine italienne CAPRILLI, contribue à transformer l’équitation contemporaine. Il invente « la monte en avant » à l’obstacle qui laisse la libre disposition de son balancier tête-encolure au cheval, utilise la confiance réciproque et le laisse faire.
En 1902, à Stockholm, les trois disciplines équestres figurent aux Jeux Olympiques. Le Colonel DANLOUX écuyer en chef de 1929 à 1933, perfectionna la monte à l’obstacle. L’équitation sportive a progressé avec les non interventionnistes comme DANLOUX ou CAPRILLI, et a évolué avec les interventionnistes comme D’ORGEIX.

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Professeur de théorie
justine
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justine
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   Posté le 07-11-2008 à 19:07:31   Voir le profil de justine (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à justine   

haaaa , enfin , un petit cours qui ne fera de mal a personne je pense




ya plus qu'a buché tout ca , et le tour est joué , merci professeur

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Antoine
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   Posté le 08-11-2008 à 22:05:08   Voir le profil de Antoine (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Antoine   

Je suis ravie de voir que ce sujet intéresse quelques personnes...

J'attends avec impatience de vous donnez le sujet de la dissertation afin de pouvoir lire vos dissertations.

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Professeur de théorie
Antoine
Apprenti
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   Posté le 14-11-2008 à 22:06:07   Voir le profil de Antoine (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Antoine   

Plus qu'une semaine pour affiner vos connaissances ...

Au boulot! Si vous avez des questions je suis là pour y répondre!

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